16h entrée libre
Kalakaar
Avant-concert

Subhajit Brahmachari — tabla Ludovic Ottiger — morchang, algozha Mathieu Clavel — rubab

Rythmes entraînants et mélodies hypnotiques des plateaux de l’Hindu Kush aux sables du Thar. Le trio Kalakaar interprète les musiques tribales de l’Inde du Nord, du Pakistan et d’Afghanistan, une vaste région traversée par les cultures pachtoune, baloutche, sindhi ou encore rajasthani, toutes riches d’expression et de couleurs singulières.

17h
Kyoku Japon
Musique de chambre japonaise

Mieko Miyazaki — koto Jean-François Lagrost — shakuachi

Le duo Kyoku explore tant la nature que l’âme du Japon. Sublimée par la palette sonore presque infinie qu’offrent le koto (cithare japonaise), le shakuhachi (flûte en bambou) et le shamisen (luth à trois cordes), leur musique est intense et merveilleuse à la fois.
Délicat et raffiné, le répertoire qu’offre le duo est constitué de pièces traditionnelles du XVIIe au XIXe siècle, ère la plus paisible de l’Histoire du Japon, ou de compositions plus récentes. Assimilé à un petit ensemble de musique de chambre, le sankyoku désigne le trio instrumental composé du koto, du shamisen et du shakuhachi.
Cette formation instrumentale, devenue l’une des plus caractéristiques des traditions musicales japonaises, offre à chaque musicien de grandes possibilités d’expression, faisant très souvent appel à des imitations ou variations de mêmes motifs mélodiques.
Mieko Miyazaki, interprète prodige du koto, est aujourd’hui considérée comme l’une de ses plus grandes figures. Quant à Jean-François Lagrost, il lui a été décerné au Japon le titre de maître du shakuhachi.
Concert rediffusé en différé par la RTS-Espace2.

dès 18h30 
Repas indien

20h30
Japanistan Japon & Afghanistan
La rencontre de deux univers

Kengo Saito — rubab Jean-François Lagrost — shakuhachi Ershad Tehrani — tombak, daf Subhajit Brahmachari — tabla. Invitée : Mieko Miyazaki — koto

Le son du rubab résonne dans les vallées de l’Afghanistan depuis des siècles. Pourtant cette sonorité si « afghane » se prête de façon étonnamment parfaite aux mélodies venues du Japon. Si loin, si proche … Kengo Saito brasse son héritage japonais à la musique afghane pour faire jaillir les paysages sonores hybrides de Japanistan, une création inédite ‘made in Paris’.
Elle révèle la richesse de la musique traditionnelle dite « modale » et témoigne des éléments communs à partager entre différentes cultures musicales. Par ce florilège de mélodies et rythmes qui parcourt l’Asie, Kengo Saito nous fait redécouvrir un instrument peu connu dans le monde et dont les vibrations chaudes et envoutantes résonnent jusqu’aux terres du soleil levant.
A cette occasion, au trio Japanistan (Kengo Saito – Japon, Jean-François Lagrost – France et Ershad Tehrani – Iran) se joignent le brillant percussioniste indien Subhajit Brahmachari et, invitée pour quelques morceaux, Mieko Miyazaki.
Concert rediffusé en différé par la RTS-Espace2.